COMMENT CHOISIR SON PURIFICATEUR D'AIR INTÉRIEUR

Uniclima publie un guide sur les différentes technologies d’épuration de l’air qui met en avant la nécessité d'avoir une ventilation et une maintenance attentive dans le tertiaire.

Uniclima a mis en ligne son guide de 13 pages «Panorama des purificateurs d’air dans le tertiaire ». Le guide détaille les cinq types de polluants présents en tertiaire, les deux grands types de purificateurs d’air que l’on rencontre en tertiaire, les huit technologies que les purificateurs d’air mettent en œuvre, une par une ou bien plusieurs combinées, ainsi que les trois types d’appareils destinés au tertiaire.

Ce guide est conçu pour éclairer les utilisateurs de purificateurs d’air intérieur et sensibiliser les bureaux d’études ainsi que les installateurs.

 

Les polluants dans les bâtiments tertiaires et dans les habitations

Le guide traite particulièrement des principaux polluants que l’on rencontre dans les bâtiments tertiaires, prenant en compte que chaque bâtiment est différent, mais ces mêmes polluants se retrouvent également dans nos habitations. Ces polluants sont les particules fines PM2.5 et PM1.0, comme les pollens, les cendres, les fumées, … ; les polluants biologiques et organismes vivants, dont les virus, tels que la grippe, le Covid19 et autres ; enfin les polluants gazeux et chimiques, dont les COV (Composants organiques volatiles), le formaldéhyde des meubles et de la décoration, les oxydes d’azote, de souffre, les phosphates organiques, les hydrocarbures, etc.

En plus de ces trois grandes familles de polluants, la présence humaine entraîne une augmentation de la teneur en CO2, un accroissement de l’humidité relative et, éventuellement des désagréments olfactifs. Ce CO2 ne peut être éliminé par la mise en marche d'un purificateur d'air, c'est pour cela qu'il est nécessaire d'aérer régulièrement pour renouveler l'air intérieur ou de posséder un système (tel que le P30S) qui aspire l'air extérieur avant de le traiter.

 

Trois modes de purification de l’air intérieur

Face aux polluants, il est possible de regrouper les diverses solutions d’épuration en trois grandes catégories :

  • les épurateurs qui piègent les polluants, ce sont les solutions de filtration – filtration particulaire, moléculaire, électrostatique – et la technique d’ionisation qui charge électrostatiquement les particules.
  • les épurateurs qui détruisent les polluants, comme la photocatalyse, le plasma froid et les UV-C.
  • les appareils de désinfection de l'air qui combinent toutes ces solutions (du moins un maximum).

On trouve sur le marché français une grande quantité de purificateurs d’air qui combinent deux ou trois technologies pour atteindre une efficacité moyenne. C'est pourquoi France UV-C a choisi de vous faire profiter du meilleur de la technologie actuelle, en vous proposant non pas des purificateurs d'air mais ce que nous appelons des appareils de désinfection de dernière génération, alliant (pour la plupart de nos appareils) plusieurs systèmes de filtration, des tubes UV-C et un générateur d'ions négatifs, le tout permettant d'éliminer à plus de 99% les polluants que l'on trouve dans les habitations comme dans le tertiaire.

 

Trois sortes de matériels

Plus précisément, le marché français de l’épuration d’air propose :

Nous proposons aussi des kits Leds UV-C + UV-A + Films photocatalytiques pour climatiseur mural ou plafond. Ils vous permettent de transformer vos climatiseurs en appareils de désinfection de l'air intérieur en 5 à 10 minutes, pour désinfecter à 99.64% l'air d'une pièce. Ce principe tue les bactéries, les virus dont la Covid-19, … et élimine aussi complètement les moisissures qui se forment à l'intérieur de votre climatiseur et les odeurs.

Il faut aérer !

Le guide d’Uniclima rappelle qu’épurer l’air ne dispense pas de ventiler les locaux. L’épurateur d’air vient en complément d’un apport d’air neuf par ventilation naturelle ou mécanique.

En effet, l’épuration d’air n’a aucun effet sur la teneur en CO2 de l’air ambiant. Le Haut-Conseil de la Santé Publique (HCSP) rappelle que, avec ou sans lutte contre le Covid-19, le taux de CO2 dans les ERP, dont les salles de classe, ne doit pas dépasser 800 ppm (parties par million).

D’ailleurs, dans le cas des bâtiments tertiaires pourvus d’une ventilation efficace, il est sans doute plus avisé de fonctionner en "tout air neuf" et d’augmenter les débits de ventilation. Le seul bémol à cette stratégie est qu’elle augmente les consommations d’énergie, sauf si le système de ventilation est du type double flux avec un taux de récupération de chaleur dépassant les 80%.

Tout dépend encore de la technologie double flux installée : dès le début de la pandémie du Covid-19, il a été fortement conseillé, en présence d’une solution double flux avec un échangeur rotatif pour la récupération de chaleur, de bypasser cet échangeur et de fonctionner en "tout air neuf", dans la mesure où les échangeurs rotatifs pouvaient présenter des risques de recirculation d’air.

Enfin, dans tous ses avis rendus sur la ventilation et à l’épuration d’air face au Covid-19, le HCSP recommande « de réserver, dans le respect des exigences techniques, l’utilisation ciblée des épurateurs d’air aux salles de classe ou aux espaces présentant des conditions défavorables de ventilation et d’aération et dans lesquelles la jauge d’élèves ne peut être ajustée, ceci dans l’attente de solutions techniques d’aération/ventilation.

Bref, dit le HCSP, d’accord pour épurer, mais seulement si on ne peut pas ventiler. Malheureusement, les locaux dépourvus de ventilation mécanique, avec une ventilation sous-dimensionnée ou bien dont on peut difficilement ouvrir les fenêtres sont extrêmement nombreux, notamment dans les établissements scolaires.

Les recommandations du Panorama des purificateurs d’air dans le tertiaire, publié par Uniclima, tombent donc à point.

Pour l’essentiel, le marché mondial des épurateurs d’air est asiatique, notamment chinois, et plutôt domestique. Malgré ce que la grande majorité des gens pensent, ce sont eux qui possèdent les plus performantes usines équipées de la plus haute technologie pour réaliser ce genre de produits, avec rapports de tests positifs, normes européennes, ISO, EN, normes États Unis, RoHS, etc. Les épurateurs répondent au besoin d’air sain dans les logements et sur les lieux de travail, face à une très importante pollution de l’air extérieur dans les grandes villes du monde entier.

 

Comment choisir son épurateur d’air ?

Avant d’acquérir un ou plusieurs appareils, il faut clairement se poser la question des objectifs poursuivis (quels polluants doivent être combattus), dans quels types de locaux (avec ou sans ventilation, avec quels volumes de locaux pour calculer les débits d’air nécessaires et dimensionner correctement les épurateurs), combien d’appareils installer, comment prévoir leur entretien et maintenance ? Dans ce sens, France UV-C répond à toutes vos questions, vous conseille et étudie la meilleure façon d'améliorer la qualité de l'air qui vous entoure.

Appareil de désinfection P30S

Nouveau et encore plus performant : appareil fixé au mur, avec aspiration et traitement de l'air extérieur entrant, pour apporter un air nouveau dans la pièce !

Ce modèle est différent des autres : en plus de traiter l'air intérieur, il aspire de l'air frais venant de l'extérieur avant de le traiter et de le renvoyer dans la pièce. Ce système augmente le confort car il permet d'avoir de l'air sain sans ouvrir les fenêtres et donc réduit les pertes d'énergie. Il suffit de percer un trou dans le mur où il sera fixé, pour y placer le tube pour l'aspiration. Les pièces nécessaires à l'installation sont fournies avec l'appareil.

Cet appareil de désinfection très puissant désinfecte l'air de la pièce en continu et possède la même combinaison de filtres que les modèles P30A/P30B/P30C : un préfiltre en nylon + un filtre HEPA13 + un filtre charbon actif + un filtre photocatalytique + un générateur d'ions négatifs + 2 tubes UV-C 254nm.

Il élimine efficacement tous les polluants nocifs : les particules de poussière PM2.5, les bactéries, les virus dont la Covid-19, les odeurs, les acariens, les COV, le formaldéhyde, etc. …

 

Purification d’air par filtration particulaire

Les épurateurs à filtration particulaire font passer l’air à travers un ou plusieurs filtres afin de capturer les particules présentes dans le flux d’air. Les différents filtres intégrés à l’épurateur sont composés de matière synthétique, de fibre de verre ou de coton.

La norme ISO 16890 les classe en trois grandes catégories en fonction de leur capacité à stopper les particules selon leur taille.

  • les filtres dits grossiers bloquent l’essentiel des contaminants d’une taille supérieure à 10 microns.
  • les filtres dits médians rassemblent les media efficaces sur les particules comprises entre 2,5 et 10 microns (PM 2,5 - PM10).
  • les filtres dits fins prouvent leur efficacité sur les particules inférieures à 1 micron (PM1), les plus petites et les plus nocives.

Nos appareils de désinfection de l'air conçus pour des pièces de surface allant de 40m² à 87m² sont minus d'un préfiltre permettant de capturer les plus grosses particules de poussière, les cheveux, les poils, … empêchant le filtre HEPA qui suit d'être saturé trop vite.

Pour un traitement de l'air efficace, le filtre particulaire de type HEPA (High efficiency particulate air) est intégré aux systèmes de purification d’air. Il propose un degré de performance ultime qui permet de capturer 99,95% ou plus, des particules fines de tailles inférieures ou égales à un micron (PM1) selon la norme EN 1822.

D’ailleurs, le HCSP recommande des filtres HEPA H13 ou H14 pour lutter efficacement contre le Covid-19. Ces filtres mécaniques sont également efficaces contre les polluants biologiques et les organismes vivants. Les moisissures et les spores seront filtrées selon leur taille.

Concernant les virus, dont le Sars-CoV-2, seuls les filtres les plus fins et notamment ceux classés HEPA sont efficaces. Le principe est simple, en filtrant toutes les particules en suspension dans l'air d’un environnement, ces filtres capturent en même temps le virus aéroporté par ces éléments.

 

Le charbon actif

Le filtre moléculaire à charbon actif est un filtre adsorbant, qui est associé à un système de ventilation autonome ou intégré, pour décontaminer l’air d’une pièce. Le charbon actif se présente sous diverses formes : cartouche, granules, poudre en vrac, feutres, etc. Nos appareils sont équipés de filtres en nid d'abeilles remplis de granules de charbon actif fabriqués à partir de coquilles de noix de coco.

Sur le principe de l’adsorption, il capture et élimine les impuretés de l’air grâce à une surface de contact démultipliée et une porosité importante. Intégré au système de purification, il piège les contaminants présents dans l’air qu’il filtre et ne se sature que très progressivement.

La purification de l’air à filtration moléculaire est très efficace pour lutter contre les désagréments olfactifs rencontrés dans un environnement et notamment ceux liés aux fumées. Le charbon actif montre aussi une grande habilité à piéger les polluants gazeux tels que les composés organiques volatils (COV), comme le formaldéhyde, NOx, SOx, hydrocarbures… Autant de contaminants et d’allergènes qui se dégagent des éléments mobiliers et immobiliers d’un bâtiment, tels que les colles, cuirs, vernis, parquets, bois composites et ceux qui proviennent des produits de nettoyage.

En tertiaire, le charbon actif est souvent utilisé en filtration de l’air neuf extérieur pour les bâtiments à proximité d’axes routiers à fort trafic ou près des aéroports, par exemple et peut être utilement associé à de la filtration particulaire.

 

Entretien et renouvellement des filtres 

  • les filtres HEPA et charbon actif doivent être changés environ tous les 6 mois à un an maximum selon les environnements, pour éviter de réduire l'efficacité des épurateurs. Nos appareils vous préviennent lorsqu'il est temps de les changer, et comme les deux techniques s’optimisent mutuellement et contribuent à accroitre leur durée de vie respective, en général ils sont à renouveler en même temps, 
  • les filtres photocatalytiques peuvent être époussetés à l'aide d'un souffleur ou d'un aspirateur,
  • seuls les préfiltres et éventuels filtres extérieurs, peuvent être lavés.

Les lampes UV-C situées à l'intérieur de nos appareils de désinfection de l'air peuvent et doivent aussi être changées toutes les ans. 

Si cette maintenance n’est pas assurée, les pertes de charge du filtre particulaire augmentent et le débit d’air qui le traverse diminue ou bien, selon l’intelligence de l’épurateur d’air, le ventilateur augmente sa vitesse, donc sa consommation d’électricité, pour conserver le débit souhaité. Même en cas d’encrassement, ce type de filtre ne rejette pas d’éléments nocif dans l’air.

 

Les autres technologies requièrent un bon dimensionnement et une maintenance attentive

Les autres technologies présentées dans le « Panorama des purificateurs d’air dans le tertiaire » présentent toutes des risques en cas de mauvais dimensionnement ou de maintenance insuffisante, voire inexistante.

Dans le cas de la filtration électrostatique, les particules présentes dans l’air sont d’abord chargées négativement ou positivement dans la zone dite d’ionisation, puis collectées par des plaques, produisant un champ électrostatique de forte puissance et de force opposée.

Les particules polluantes adhèrent à ces précipitateurs avant de tomber dans un collecteur. L’air filtré est épuré. Les polluants solides en suspension sont filtrés, contribuant à éliminer les pollens, poussières et fumées d’un environnement déterminé.

Mais, certains appareils électrostatiques peuvent théoriquement générer de l’ozone, un gaz irritant et potentiellement toxique à long terme.

Le purificateur à plasma froid, quant à lui, est susceptible d’émettre des produits secondaires (potentiellement cancérigènes) du fait d’une oxydation incomplète des polluants. Certaines configurations d’épurateurs à plasma froid pourraient même rejeter du monoxyde de carbone et des NOx en quantité variable et émettre de l’ozone, un composé très volatil et toxique à long terme également susceptible de se développer du fait de l’oxydation incomplète des polluants.

D’ailleurs, dans son rapport de septembre 2017, l’Anses recommande d’informer la population sur les risques de dégradation de la qualité de l’air intérieur liée à l’utilisation de dispositifs d’épuration tels que le plasma froid et réclame qu’une attention particulière soit portée aux personnes asthmatiques.

Dans le cas d’une filtration par rayonnement UV-C, pour sa part, l’épurateur d’air doit empêcher l’exposition directe des occupants aux rayons UV-C, les radiations étant dangereuses pour les yeux. Le boîtier du purificateur indépendant doit ainsi garantir sa parfaite étanchéité et éviter toute déperdition de lumière. Les lampes UV-C dont sont équipés nos épurateurs, se situes à l'intérieur de chaque appareil et derrière les différents filtres. Nos appareils cessent de fonctionner lorsqu'on les ouvre, donc les lampes et le ventilateur s'éteignent.

De plus, risque majeur de la technique, les épurateurs à rayonnement UV-C fonctionnant sur une longueur d’onde incorrecte peuvent générer de l’ozone (toxique à long terme), d'où la nécessité de les changer régulièrement, comme indiqué dans le chapitre précédent.

 

Risque de production de composants cancérigènes

Trois technologies – la purification de l’air par photocatalyse, par ozonation de l’air et par ionisation  – s’avèrent à la fois particulièrement efficaces contre toutes sortes de polluants, mais susceptibles de produire des éléments toxiques, voire cancérigènes.

La purification imparfaite de l’air par photocatalyse peut engendrer l’apparition de produits secondaires indésirables au potentiel délétère voire cancérigène. À tel point que l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) décourage l’utilisation de ce type de système en raison de la formation de microparticules d’oxyde de titane potentiellement néfastes pour la santé.

C'est pour cela que les appareils de désinfection France UV-C sont équipés d'une combinaison de différents filtres (préfiltre, HEPA13, charbon actif et photocatalytique) auxquels a été ajouté une ou deux lampes UV-C et un générateur d'ions négatifs, le tout permettant de réduire au minimum, voir d'annuler l’apparition de produits secondaires indésirables créés.

Quant à l’ozonation de l’air, en dépit de ses propriétés épuratrices, aucune autorité publique ne recommande l’usage des ozonateurs en présence d’occupants, en raison de la possible génération d’ozone en trop grandes quantités (toxique à long terme) et de produits d’oxydation incomplète liés au fonctionnement de l’appareil. Comme nous le recommandons, nos lampes de désinfection UV-C + ozone s'utilisent sans présence d'êtres vivants dans la pièce et nécessitent d'aérer les lieux après leur utilisation, permettant à l'ozone (O3) créée, qui est instable, de redevenir de l'oxygène (O2). 

Dans son rapport de 2017, référencé plus haut, l’Anses recommande d’informer la population sur les risques de dégradation de la qualité de l’air intérieur liée à l’utilisation de dispositifs d’épuration par ozonation et réclame qu’une attention particulière soit portée aux personnes asthmatiques.

Enfin, plus les épurateurs fonctionnant sur le principe de l’ionisation sont efficaces, plus les risques théoriques encourus en matière sanitaire augmentent. Plus l’ionisation est puissante, pour lutter notamment contre les COV et les particules fines, plus le risque d’une exposition à l’ozone (toxique à long terme) et à des produits d’oxydation incomplète (dont certains sont cancérigènes) existe pour les occupants.

Bref, l’épuration d’air est tout à fait utile si les conditions de ventilation des locaux sont insatisfaisantes. En revanche, deux technologies seulement – filtration particulaire et filtration moléculaire – d’ailleurs souvent associées, sont à la fois efficaces et sans danger, même en l’absence de maintenance.

Toutes les autres technologies présentent des risques plus ou moins importants pour les occupants des locaux traités, notamment en raison d’un dimensionnement incorrect ou d’une maintenance qui ne soit pas parfaitement attentive.

En tertiaire, une maintenance inattentive, incompétente, voire inexistante n’est vraiment pas rare. Le choix est simple.

N'hésitez pas à nous contacter, nous pouvons vous conseiller et vous guider dans le choix du système le plus efficace pour désinfecter l'air intérieur de vos locaux ou de votre habitation.

 

Document référent batirama.com

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