Les Far UV-C 222nm tuent les maladies des plantes aériennes causées par des pathogènes fongiques.

Tout le potentiel de la lumière ultraviolette lointaine (Far UV-C) 222nm pour la gestion des pathogènes fongiques du fraisier !!!

Récemment développée, l'irradiation nocturne a fourni UNE percée qui a rendu la technologie ultraviolette (UV) à 254nm (UV-C) commercialement réalisable en tant qu'alternative durable aux fongicides synthétiques pour le contrôle des maladies pré et post-récolte des cultures fruitières.

Pour rendre la technologie UV plus efficace, nous avons exploré l'efficacité des UV lointains (Far UV-C 222nm) produits par une lampe excimère au krypton-chlore pour tuer les principaux agents pathogènes fongiques de la fraise tels que Botrytis cinerea, Penicillium expansum et diverses espèces de Colletotrichum et l'avons comparé au traitement UV-C 254 nm conventionnel dans la lumière et l'obscurité.

Nous avons constaté que les UV-C lointains à 222nm étaient trois à dix fois plus efficaces que les UV-C à 254nm pour tuer les conidies de ces agents pathogènes, ne nécessitaient pas de période d'obscurité pour améliorer leur efficacité et n'avaient aucun effet négatif sur la photosynthèse des plantes, le pollen, la croissance du tube germinatif et la nouaison aux doses nécessaires pour tuer ces agents pathogènes.

L'indépendance vis-à-vis des conditions lumineuses provient très probablement du mécanisme des UV-C lointains qui ciblent principalement les protéines et non l'ADN comme c'est le cas avec les UV-C à 254nm. L'utilisation d'une lumière UV-C lointaine à 222nm permettrait l'application du traitement à tout moment de la journée car il n'y a plus besoin d'une période d'obscurité comme avec une irradiation UV-C à 254nm.

La plus grande efficacité du traitement à la lumière UV-C lointaine de 222nm permettra aux applicateurs UV de se déplacer à des vitesses accrues et de couvrir une plus grande surface de champ, rendant la technologie UV encore plus utile pour protéger les plantes contre les agents pathogènes fongiques.

Les maladies des plantes aériennes causées par des pathogènes fongiques restent un défi majeur pour les systèmes de production de fraises en plein champ et en environnement contrôlé.

Les agents pathogènes de la fraise (Fragaria x ananassa Duch.) qui se propagent dans l'air comprennent Podosphaera aphanis (Wallr.) causant l'oïdium, Botrytis cinerea (Pers.) causant la moisissure grise et Penicillium expansum (Link) causant la moisissure bleue et les maladies virales propagées par les insectes .

Une autre maladie de la fraise qui a rapidement pris de l'importance au cours des deux dernières décennies est l'anthracnose causée par des espèces de Colletotrichum avec des préférences différentes pour l'infection des fruits, des feuilles et des pétioles, ou de la couronne, qui peuvent se propager facilement pendant les périodes humides, en particulier par les éclaboussures de gouttes de pluie ou irrigation par aspersion.

L'étape critique dans la gestion de ces maladies consiste à prévenir la sporulation des agents pathogènes fongiques et l'infestation par les insectes vecteurs avant le début de l'épidémie.

Pour augmenter la vitesse au sol des applicateurs UV-C afin d'agrandir la zone de traitement tout en fournissant une dose d'irradiation suffisante pour le contrôle de la maladie, l'intensité des lampes d'irradiation doit être augmentée.

Ceci peut être accompli en utilisant des lampes avec des niveaux d'émission plus élevés ou en installant des lampes UV-C supplémentaires pour allonger le réseau lumineux, ce qui augmente le temps d'irradiation de chaque plante par le robot en mouvement.

Alternativement, le robot peut être monté avec des lampes UV-C qui émettent d'autres longueurs d'onde avec une puissance de destruction supérieure à la lumière UV-C de 254nm.

Même après ces modifications de l'applicateur UV-C mobile, l'applicateur doit se déplacer à une vitesse à laquelle chaque plante peut être irradiée avec une dose suffisante (par exemple, l'irradiance) de lumière UV-C (J cm−2) nécessaire pour tuer et /ou affaiblir les agents pathogènes et les insectes ravageurs sans endommager la plante cultivée.

Conclusion :

Les tests ont démontré que la lumière UV-C lointaine 222nm est bien plus efficace que la lumière UV-C 254nm pour tuer différents agents pathogènes fongiques de la fraise, comme pour tous les fruits et légumes, sans dénaturer ceux-ci au niveau goût et vitamines.

 

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